Fulcanelli et la statue de la Tempérance de la cathédrale de Nantes

 

 

Fulcanelli développe longuement le symbolisme de cette statue. L'horloge renvoie au temps et au hiéroglyphe de Saturne. Le mors de cheval rappelle l'obligation de maîtriser la "cabale", langue diplomatique et secrète, langue à double sens, utilisée notamment par les alchimistes pour enseigner de manière voilée dans leurs écrits.

 

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Cette tour-horloge porte un cadran à une seule aiguille, visible ici à droite. A gauche une porte permet de remonter le mécanisme et d'enrouler les deux lanières de cuir qui pendent dessous, portant les poids. Une autre porte lui fait face, de l'autre côté, facilitant l'entretien. La coupole surmontant l'horloge doit être métallique, faisant fonction de cloche à frapper au passage des heures.

Un tel instrument devait être à cette époque fort rare et d'un grand prix, réservé aux riches personnages. Elle permet de lire le temps à l'intérieur d'un local clos ou la nuit, ce que seules les horloges à eau, les clepsydres, permettaient auparavant, dans l'antiquité, dans les temples.

Connaître l'heure exacte au début du XVIème siècle n'avait certainement qu'un but, la célébration des "heures" ou prières au fil de la journée et des nuits.

 

 

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La double lanière de cuir permet aux poids de descendre. L'un est pour l'acoulement du temps, l'autre pour sonner les heures. La main droite tient serrée le mors, que le cheval "mord" dans sa bouche, et ses brides qui le relie au cavalier, lui permettant ainsi de contraindre le cheval à sa volonté.

 

 

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Le mors est l'instrument de domptage inventé par l'homme pour contraindre le cheval, plus puisant que lui, à obéir à sa volonté.

 

 

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