Cathédrale Notre-Dame de Paris

La Fin des Temps ou l'Eschatologie

 

Les parties hautes de la cathédrale nous livrent un message eschatologique, ou combat de la Lumière contre les Ténèbres.

Posé sur une nuée au bout de la toiture, côté ouest, l'Ange du Jugement dernier souffle dans l'olifant, une corne d'éléphant. C'est la fin des temps, le Jugement dernier, la résurrection des morts.

Il souffle la fin du monde, de l'ancien monde. C'est l'heure de la pesée des âmes. Cette métaphore métaphysique prend appui sur la balance, outil de l'essayeur. L'orfèvre-essayeur fait passer un matériau par des essais au laboratoire pour déterminer le pourcentage de métal précieux contenu, or ou argent. De la même manière, à la fin du Monde, à la fin de notre monde, notre vie, l'archange Saint Michel passera à la balance d'essayeur notre vie afin de peser notre âme, paillette d'or enclose dans notre matière périssable, notre coeur et nos actes.

 

Au bout de la nef, l'ange appelle les vivants et les morts à comparaître

 

 

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Entre les deux tours, l'ange de la fin des temps sonne l'olifant

 

L'ange tronant au bout de la toiture réveille les parisiens au jour final

 

L'homme mi-bête, englué dans son corps serpentin  

La vouivre de Notre-Dame, esprit universel invisible.

La Vouivre, à l'est

 

La vouivre, sous la croix, au levant de la nef.

Croix, rose des vents et Vouivre

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Soir sous les arcs-boutants

 

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Solstice d'hiver du haut d'un arc

 

Toiture du choeur, vue de la rive gauche de la Seine

Midi au solstice d'hiver

 

cathedrale Notre Dame de Paris, toiture, l'âme passe le Styx

Visite de la flèche de Viollet-le-duc et de la toiture,

 

 

Cathedrale Notre Dame de Paris, animal fantastique

L'âme passe le Styx, une pièce sur sa paupière pour payer le passage

 

 

 La vouivre, spirale de la vie

L'hélice de la Vie entre deux becs-de-lièvre

 

 

La vouivre, spirale de la vie

L'hélice de Vie et son gardien, voûte du choeur

 

 

Nous ne sommes plus ici directement en alchimie, mais dans la beauté pure. Quel génie dans cette construction symbolique, athanor humain dont le but est l'élévation des parties pures de l'homme, rassemblé avec ses frères en la communauté humaine. L'homme est un être social. Seul, il ne fait rien, même son salut. Contrairement aux faux philosophes, aux nihilistes du XXème siècle pour lesquels "l'enfer c'est les autres", il sait que "les autres" sont les sept marches qui mènent au Paradis.

 

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