Cathédrale Notre Dame de Paris, trivium et quadrivium : géométrie, dialectique et médecine

 

 

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Fulcanelli n'évoque pas ces trois médaillons.

La Géométrie dessine sur sa tablette des figures à l'aide du compas. Lorsqu'un architecte entreprend une construction, il trace au sol à l'aide du compas, d'une règle et d'une corde à noeuds ses plans. C'est "l'art du trait", conservé de nos jours dans le compagnonnage.

A cette époque l'arithmétique est surtout réservée à l'usage comptable, mais elle est parfois figurée au porche des cathédrales. L'instrument qui permet son identification est le boulier.

La Dialectique pointe son index droit devant elle. Un serpent s'enroule à sa taille, faisant office de ceinture. La dialectique est l'art de la discussion, de l'argumentation, pour convaincre. Le serpent, à la morsure parfois mortelle, indique que la parole peut tuer comme une arme. Ne parle-t-on pas de "langue de vipère" pour désigner une personne qui parle dans le dos des autres ? Le serpent rappelle également que cet art est un terrain glissant, que les avis sont versatiles. Rien de stable ne peut se baser sur la seule argumentation verbale.

La Médecine est représentée par une femme élevant à deux mains un matras, comme pour juger son contenu du regard. A ses pieds les plantes indiquent que la médecine en extirpe les principes actifs. La digitale, figurant ici, est connue pour son alcaloïde toxique. D'un mal, une plante toxique, l'art médicinal peut extraire un bien, une médecine.

 

 

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