Fulcanelli et l'hôtel Lallemant à Bourges

Caisson 23, les cendres et la semence

 

 

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Fulcanelli commente laconiquement ce caisson : " Le même signe (le E), - substitué au nom de la matière, - apparaît dans le voisinage, en grand cette fois, et au centre d’une fournaise ardente.." (fin de citation).

Un grand E couché semble être la proie des flammes au sein d'un amas ardent informe. Ce E contraste par sa figuration nette et pure du reste de la composition qui, elle seule véritablement, est la proie du feu. Dans la notation spagyrique ce E est la représentation graphique des cendres. Au fur et à mesure que l'amas disparaît en subissant la calcination, il engendre, semble-t-il, la naissance progressive des cendres, du E couché.

Fulcanelli donne un sens précis aux cendres (opus cité) : "Ayant obtenu les cendres du corps, celles-ci seront soumises à la calcination, qui brûlera les parties hétérogènes, adustibles, et laissera le sel central, semence incombustible et pure que la flamme ne peut vaincre. Les sages lui ont appliqué les noms de soufre, premier agent ou or philosophique."

 

A la lecture de ce passage un sens complémentaire apparaît : les cendres, prélablement obtenues, vont être calcinées pour extraire la "semence incombustible".

Pourtant on ne calcine pas des cendres ... elles le sont déja ! Cette calcination semble être d'un autre genre. Elle semble requérir une matière qui, en quelque sorte, la dissoudrait, la digérerait, afin d'en extraire une semence. Les termes choquent car comment d'un corps calciné, mort, pourrait surgir une graine, de surcroît spécifiée au règne métallique ou minéral, qui, de toute évidence, ne font pas partie du règne du vivant ?

 

 

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Hotel Lallemant caisson 19.jpg (30059 octets)

 

 

 

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