Fulcanelli et l'hôtel Lallemant à Bourges

Caisson 16, l'ange au rosaire

 

 

 

Hotel Lallemant ange au rosaire.jpg (330083 octets)

 

Sur les trente caissons du plafond, trois seulement montrent un ange jouant avec une sorte de rosaire. Fulcanelli pose en une phrase son commentaire :

"Un second sujet, peu orthodoxe et assez irrévérencieux, suit de près : c’est un enfant essayant de briser un rosaire sur son genou." (fin de citation)

 

Fulcanelli identifie cet objet à un rosaire, ce qui est faux au sens strict. Un rosaire est un immense chapelet composé de quinze dizaines d'Ave Maria précédées chacune d'un Pater. Le chapelet est comme une couronne - ou chapeau - chapel - de fleurs, de roses. Il est constitué d'une cordelette sur laquelle sont fixés des grains - ou petites boules - de diverses matières, bois, bouton de rose, nacre, perle... Chaque grain est une prière à réciter, soit "l'Ave Maria" (en français le "je vous salue Marie"), soit le "Pater Noster" (le "notre père"). Au fur et à mesure que les prières sont dites on passe au grain suivant jusqu'à l'achèvement de la boucle.

L'objet présenté ici est différent. Il est composé de treize grains répartis en cinq paires partant de la petite croix, à gauche du caisson, et finissant par trois grains, contre le pompon, à l'opposé. L'ange agenouillé sert fermement sous son avant-bras droit replié contre son torse et de sa main droite la cordelette, tandis qu'il semble tirer de sa main gauche l'autre partie pour obtenir ainsi la rupture du rosaire.

Quel est le sens symbolique de ce jeu d'enfant ? Et de la petite croix pattée ? Nous restons sans réponse.

 

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