Fulcanelli commente le caisson (cliquer sur le lien) de Julien Champagne que vous voyez ci-dessous.

L'objet figurant à la base du tronc n'est pas évoqué. Une cognée, ou hache, attaque le pied de l'arbre. Cet arbre couvert de feuillage et de fruits est sacrifié.

Le jardinier coupe l'arbre sec ainsi que l'arbre vert qui porte de mauvais fruits. Est-ce le cas ici ? L'image de la cognée au pied de l'arbre est très ancienne. L'auteur des caissons s'inspire-t-il de Saint Matthieu ? Dans son Evangile, celui-ci rapporte au chapitre trois les propos du prophète Jean-Baptiste : "... Déja la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu..."

Cinq caissons sur soixante un ont un arbre comme thème. Les vicissitudes pouvant lui porter atteinte sont représentées : son développement, l'étouffement par une plante parasite, l'élagage, le feu et, enfin, l'abattage.

Ce dernier thème est ici développé.

"Il convenait d'un espoir meilleur", nous explique le phylactère. La question de cause à effet se pose : l'abre est-il abattu car il produit peu de fruits, ou bien l'arbre porte-t-il normalement du fruit mais une hache aveugle met fin abusivement à sa vie, comme un accident mettrait soudainement fin à la vie d'un homme ?