Le tarot des Avenières, lame 17

les Etoiles

 

 

Cette lame des Etoiles présentée ici est le résultat de l'assemblage de deux photos, d'où la légère différence d'exposition dans les tons bleus.

Comme dans le dessin d'Oswald Wirth huit étoiles dans le ciel sont alignées de manière régulière, contrairement à leur disposition dans le ciel céleste. Au dessous une femme nue aux cheveux longs verse le contenu de deux vases dans une étendue d'eau.



Lame 17, les étoiles



Cependant la représentation des Avenières est originale par plusieurs points de détails. Mais ne sont-ce que des détails ?

L'étoile centrale, petite, est surmontée d'un croissant lunaire argenté et supportée par une petite croix rouge, christique car sa hampe est plus longue que ses bras transversaux. La lune, l'étoile et la croix assemblées en une seule figure forment le hiéroglyphe de Mercure. La femme, quant à elle, ne tient pas deux vases de terre mais un vase d'argent et un vase d'or. Les eaux versées ont-elles la qualité de ces vases ? La femme, ensuite, a le visage légèrement rond, comme sur la lame du Monde et du Soleil... Amina se met-elle en scène ou bien les mosaïstes n'ont-ils qu'un seul type de visage dans leurs cartons ? Sur le petit arbre un oiseau à tête humaine se pose ou s'envole, les ailes étant ouvertes.  Traditionnellement l'oiseau-humain représente l'âme dans sa migration entre l'incarnation et le retour à la maison du ciel à la mort du corps.

Enfin, le verset de la Genèse placé sous cette lame 17 évoque une fin d'ouvrage, au septième jour. Quel est le sens de ces versets de la Genèse qui accompagnent les lames de tarot et faisant un lien entre certaines d'entre elles et un moment précis de la Création ?

 

 

Ci-dessous, en référence, la lame du tarot de Marseille redessinée et peinte par Oswald Wirth (1860-1943), en 1889, pour son maître Stanislas de Guaita (1861-1897).

 

Etoiles de Oswald Wirth

Tarot de Wirth, 1889. Copyright © the Golden Dawn Research Trust, 2008

 

Retour à la page précédente