Violet Shillito
(1877-1901)
La tombe de Violet Shillito au cimetière de Saint Germain en Laye (département des Yvelines, prés de Paris) se distingue des autres par un plan ouvert, comme deux bras qui accueillent.
Elle est d'un beau calcaire blond, diamant de lumière enchâssé parmi les autres tombes, masses de granit gris ou noir dont la forme géométrique en saillie rejette le visiteur aux abords, dans l'allée gravillonnée.
Le visiteur est invité à rentrer dans le naos où gît sa dépouille. Son regard se porte sur l'épitaphe. Elle venait de fêter ses 24 ans à l'hôpital de Cannes (Côte d'Azur) l'avant veille de son décès.
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Cette épitaphe s'inspire d'un Psaume et nous porte à l'espérance : "Bénis soient les purs de coeur, ils verront Dieu. Nous espérons qu'ils puissent entrer en Repos".
A son décès le corps de Violet vient se reposer en ce lieu mais il n'y restera que trois ans. En effet cette belle tombe est vide. Elle n'est aujourd'hui qu'un cénotaphe. Le 24 février 1904 sa mère, Jane Gaff, décède d'un arrêt cardiaque à Paris. M. Gordon Shillito fait transporter par bateau la dépouille mortelle de sa femme au caveau familial, dans l'immense cimetière de Spring Grove, état de l'Ohio, dans les Etats-Unis d'Amérique. La dépouille de Violet accompagne sa mère et est enterrée une deuxième fois, en même temps qu'elle, le 27 avril 1904.
Au cimetière de Spring Grove, l'emplacement de la famille Shillito est signalé par cet imposant obélisque de granit au chiffre des Shillito, un grand S. Les petites plaques funéraires portent le prénom et le nom du défunt, accompagnés des années de naissance et de mort.
Sur la vue ci-dessous les petites plaques s'ordonnent autour de l'obélisque. C'est la configuration classique des grandes familles à Spring Grove.
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