L'âme du monde

Anima mundi

Spiritus mundi

Ici se trouve l'énigme que doivent résoudre tous les alchimistes qui souhaitent travailler, labourer, leurs matières de manière philosophique.

C'est du moins ce que nous indique Fulcanelli dans ses ouvrages.

- Fulcanelli, "Mystère des cathédrales" : "... le prudent artiste fixe l’âme générale du monde dans l’or commun et rend pure l’âme terrestre et immobile. Dans cette dite opération, la putréfaction, qu’ils appellent la Tête de Corbeau, est très longue..."

- Fulcanelli, "Les Demeures Philosophales" : "... Positive dans ses faits, la chimie demeure négative dans son esprit. Et c’est précisément ce qui la différencie de la science hermétique (l'alchimie), dont le propre domaine comprend surtout l’étude des causes efficientes, de leurs influences, des modalités qu’elles affectent selon les milieux et les conditions. C’est cette étude, exclusivement philosophique, qui permet à l’homme de pénétrer le mystère des faits, d’en comprendre l’étendue, de l’identifier enfin à l’Intelligence suprême, âme de l’Univers, Lumière, Dieu. Ainsi l’alchimie, remontant du concret à l’abstrait, du positivisme matériel au spiritualisme pur, élargit le champ des connaissances humaines, des possibilités d’action et réalise l’union de Dieu et de la Nature, de la Création et du Créateur, de la Science et de la Religion."

Dans ce vitrail l'esprit céleste se manifeste sous trois formes différentes.

A gauche un feu céleste apparaît dans un buisson qu'il ne consume pas. A droite un influx céleste tombe sous forme d'eau de rosée sur une toison de bélier posée dans un désert aride. Au milieu le divin, sous forme d'étoile, se pose en terre par l'intermédiaire d'une femme, c'est la Nativité, Dieu fait homme, l'archétype de l'Esprit dans la Matière.

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