Cathédrale Notre-Dame de Paris

L'Alchimiste de  la tour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'alchimiste vu par dessous

L'alchimiste se tient parmi les   gargouilles situées sur le balcon  qui ceinture les deux tours. De par son emplacement il semble scruter la nef qui s'offre à son regard. Cliquez sur chacune des photos pour une vue élargie. Prenez le temps de les regarder. Aujourd'hui vous ne pourrez y aller pour des raisons de sécurité.

 

L'alchimiste vu de la tour nord
 

L'alchimiste se penche vers l'athanor, le vaisseau Notre-Dame

 

 

L'alchimiste vu de dos. Belle cape

 

 

L'alchimiste lisse sa barbe en un geste nerveux

 

 

   

Fulcanelli commente l'alchimiste de la cathédrale, dans son ouvrage "Le Mystère des cathédrales" (page 94, édition JJ Pauvert)  : 

" La cathédrale tout entière n’est qu’une glorification muette, mais imagée, de l’antique science d’Hermès, dont elle a su, d’ailleurs, conserver l’un des anciens artisans. Notre-Dame de Paris, en effet, garde son alchimiste. Si, poussé par la curiosité, ou pour donner quelque agrément à la flânerie d’un jour d’été, vous gravissez l’escalier en hélice qui accède aux parties hautes de l’édifice, parcourez lentement le chemin, creusé comme une rigole, au sommet de la seconde galerie. Arrivé près de l’axe médian du majestueux édifice, à l’angle rentrant de la tour septentrionale, vous apercevrez, au milieu du cortège de chimères, le saisissant relief d’un grand vieillard de pierre. C’est lui, c’est l’alchimiste de Notre-Dame. 

Coiffé du bonnet phrygien, attribut de l’Adeptat négligemment posé sur la longue chevelure aux boucles épaisses, le savant, serré dans la cape légère du laboratoire, s’appuie d’une main sur la balustrade, tandis qu’il caresse, de l’autre, sa barbe abondante et soyeuse. Il ne médite pas, il observe. L’oeil est fixe; le regard, d’une étrange acuité (cliquer sur le lien). Tout, dans l’attitude du Philosophe, révèle une extrême émotion. La courbure des épaules, la projection en avant de la tête et du buste trahissent, en effet, la plus forte surprise. En vérité, cette main pétrifiée s’anime. Est-ce une illusion ? On croirait la voir trembler...Quelle splendide figure que celle du vieux maître qui scrute, interroge, anxieux et attentif, l’évolution de la vie minérale, puis contemple enfin, ébloui, le prodige que sa foi seule lui laissait entrevoir. "

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